ZAKA

Skateur, artiste et jeune architecte, j’ai vécu 5 ans à Montpellier. J’ai grandi dans la culture skate à Lyon depuis mes 12 ans et j’habite aujourd’hui à Sète. Le skate m’a ouvert au monde et ses espaces; c’est pour moi une pratique libre et joyeuse que je ne cesse de confronter à d’autres pratiques, toujours avec le désir de transcender les frontières entre les mondes qui nous entourent. 


Wallride à Albert 1er.
2017 – By Val.

LA POÉTIQUE DU SKATE 
Une exploration poétique dans le monde du skate, de l’art et du corps…Mémoire de master effectuée à l’école d’architecture de Montpellier.
2020

“Il me paraissait clair que le skate était un acte poétique simplement par la manière qu’il a de proposer de nouvelles définitions de l’espace urbain. Le concept de l’acte poétique apparaissait, pour moi, comme le moyen de créer un lien entre pratique artistique et skate, entre idées et corps, au sein de l’espace urbain. L’acte poétique permet d’exprimer une idée subversive et de prendre position avec son corps : ce que j’avais l’impression de faire avec ma planche.”(…)

“Ce mémoire était l’opportunité pour moi de formuler toute une réflexion qui n’a cessé de germer dans ma tête depuis mon entrée à l’école. Cette réflexion a été stimulée par un va-et-vient cyclique, entre pratique et observation, faire et penser, corps et esprit. Elle fût alimentée aussi par l’envie de défendre les visions positives et intellectuelles du skate, d’en faire, d’une certaine manière, le plaidoyer. Je voulais essayer d’écrire ce que je n’ai jamais réussi à mettre en mots : ce que je vis avec mon corps et ma planche.” 

SUPRAIME

C’est un petit film expérimental sur le

skate et la poésie. Ce travail est inspiré

de lectures des Situationnistes et

autres Artivistes.

Cette recherche s’inscrit dans mon mémoire

portant sur la poésie dans l’espace

urbain.Réalisé entre Montpellier et Berlin.
2020

More about ZAKA

“Je suis un skateur, artiste et jeune architecte de 24 ans. Je vis à Sète où je travaille avec une compagnie de danse en tant que scénographe, danseur et chargé de communication. Je suis également musicien et compositeur au sein d’un groupe de musique folk qui se nomme Cosmic Dancers, à Montpellier. À travers toutes mes pratiques, mon désir commun est de tisser du lien – faire la quête de la pluridisciplinarité qui m’anime et me donne l’envie de créer. 

J’ai grandi dans la culture skate à Lyon et depuis mes 12 ans, je n’ai jamais cessé d’emmener ma planche partout où je vais. J’ai vécu 5 ans à Montpellier et j’ai été témoin d’une scène locale active et bienveillante. 

Les moments de skate sont toujours pour moi une connexion forte avec mon environnement et les gens qui s’y trouvent. Quand on est sur la planche, on a comme un cinquième sens, qui anticipe tout les mouvements des passants, des voitures, des pigeons et les variations du sol sur notre trajectoire, un bout de verre peut suffire à nous projeter au sol. Je roule, je tombe, je saute, je sens le vent, je me sens vivre. Sur ma planche, je me sens bien, maître de mon environnement, nous sommes comme les pirates du bitume à l’abordage des trottoirs et notre trésor c’est l’intensité du moment. Le skate développe en nous une sensibilité particulière, un regard alerte sur les espaces que propose la ville. 

J’ai choisi d’étudier l’architecture, curieux d’en savoir davantage sur la genèse des lieux que j’occupais avec mon skate. Le livre que je présente à l’occasion de l’évènement, La poétique du skate, est issu de la réflexion motrice de mes études d’architecture – la relation entre le skate et l’espace urbain. Dans cet ouvrage, je tente de mettre en lumière la poésie qui émane du jeu entre le skate, le corps et l’espace ainsi que l’impact de sa présence dans nos villes. Le skate m’a ouvert au monde et ses espaces ; c’est pour moi une pratique libre et joyeuse que je ne cesse de confronter à d’autres pratiques, toujours avec le désir de transcender les frontières entre les mondes qui nous entourent. “